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  • Photo du rédacteur©Anne Ginetti

Dialogues avec l'Ange ≈ Évocations PhotoGraphiques

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On entend le grondement du front proche. Tout autour de vous, la destruction. En vous, l'éternel renouvellement, la purification, le don de soi, les noces. N'ayez pas peur !


Petit Jésus de Prague, Vie, monstre, peur, guerre, sourire
Évocation PhotoGraphqiue recueillie le 13 février 2022 à Hottemme - Belgique




Contexte & Pour la petite histoire

Depuis quelques semaines, chaque mercredi, je me rends à l’église de Heyd pour un "petit chapelet spontané".

La couronne de romarin qui ornait la tête de la jeune-fille, future épousée, était appelée un chapelet (petit chapeau). Celui-ci, en couronne de roses sur les statues de la Vierge Marie, fut appelé un rosaire. Ressemblant à ces couronnes, les grains de prières méditatives enfilés en cercle furent appelés « chapelet » et « rosaire ».

Nous sommes tous des petits grains reliés les uns aux autres et en LAC (Lumière Amour Conscience), nous déménageons les montagnes. Cet espace de dé-ménagement est biens sûr ouvert à tous.


L'hiver a été exceptionnellement long en pluies diluviennes, tout a été détrempé. La boue qui entoure l’atelier et le manque de luminosité prolongé font de ce mercredi 13 février ensoleillé une journée à grand bol d'air et à promenade.

En fin d'après-midi, les tâches terminées et après avoir décrotté Wolfi, je me rends avec lui dans le domaine de Hottemme qui se situe à un jet de pierre de l’atelier. Nous rencontrons une famille dont les éléments féminins, cela va de soi, sont en admiration devant le fier destrier, qui n'est en vérité pour l'instant qu'une accumulation de couches de poussières ambulante, mais l'amour est aveugle, c'est bien connu, et je ne fais absolument rien pour briser l'extase sincère des spectatrices. Nous avons déjà dépassés le groupe d'une trentaine de mètres quand j'entends un des éléments masculins qui, lui, développe plutôt sa science équine, cela va de soi, en informant ces dames de la race chevaline; c'est un Brabançon, dit-il très sincèrement. Je ne peux m'empêcher de sourire de cette mâle assurance qui sans doute a fait mouche tout en s'étant magistralement trompée. À part Wolfi, peut-être, qui pourrait se sentir vexé d'être ainsi assimilé à du très lourd, tout le monde s'en fiche, moi la première, toutes ces petites musiques humaines sont si touchantes. Arrivés dans le dernier tronçon de la ballade, je lève les yeux vers le ciel pour mieux respirer la lumière, et là, je vois un magnifique nuage. Je dis à mon compagnon de se tenir tranquille et je déclenche deux fois, sans plus. Quelle belle journée ! Un petit arrêt broutage sur le dessus le la mini colline,… un deuxième (l'herbe est toujours plus verte ailleurs), puis retour au bercail. Je fait monter les fichiers sur l'ordi et voilà ce qui sort après avoir enlever la brume. Si j'm'attendais !


Le petit visage, à gauche de l'image, ressemble à celui du petit Jésus de Prague. (Ma grand-mère et marraine m'en avait offert une minuscule médaille le jour de ma naissance. Allègrement mordillée pendant l'enfance, je l'ai portée tous les jours jusqu'à l'âge adulte. Un jour, je l'ai perdue, et à l'époque, j'en ai été très affectée.)

À fur et à mesure de "l'extraction", les clairs s'éclaircissant, les foncés se fonçant et les couleurs s'en saturant et s'en "luminosant", voilà qu'apparait une couronne de fleurs autour de la tête (photo ci-dessus), laissant à son tour émerger une sorte de petit chapeau (ci-dessous), pfffff, c'est trop !

La couronne de romarin qui ornait la tête de la jeune-fille, future épousée, était appelée un chapelet (petit chapeau). Celui-ci, en couronne de roses sur les statues de la Vierge Marie, fut appelé un rosaire. Ressemblant à ces couronnes, les grains de prières méditatives enfilés en cercle furent appelés « chapelet » et « rosaire ».


chapelet, petit Jésus de Prague,
Évocation PhotoGraphique recueillie le 13 février 2022 à Hottemme

Pour "couronner" le tout, le 19, jour de mon anniversaire, j'assiste à une conférence sur une monnaie libre et pendant la pause, quelqu'un, tout à fait hors propos, vient à évoquer le petit Jésus de Prague. Bon, j'ai une certaine habitude mais tout de même… Synchronicités ? En partie seulement car cette approche, si elle peut mettre en place le contexte intuitif idéal à la juste "réception" d'une Évocation, elle ne s'applique pas à l'Évocation recueillie qui est, quant à elle, le cœur du processus, telle une écriture symbolique révélée. Il y a véritablement une union en esprit de plusieurs plans de conscience dans laquelle l'Amour-don-de-soi est l'aimant (ce qui attire irrésistiblement) par excellence. Cet état de présence sans empêchement, cette pure vibrance de disponibilité, j'en vois toute la splendeur et la perfection chez "Marie mère de Dieu", cette "immaculée" qui laisse concevoir par elle selon Tout Autre qu'elle. Son état de grâce particulier (mystère encore trop complexe pour nous aujourd'hui) ne transmet donc aucun empêchement personnel à l'enfant qu'elle porte. Le Tout Autre y est comme chez Lui, sans entraves, qu'elles soient corporelles, psychiques ou spirituelles. Elle est LE modèle de la mère. Inaccessible sans doute mais le plus important est qu'elle soit La référence car l'intériorité Esprit-Amour-Lumière de tout enfant, pour émerger, rayonner et se réaliser en humanité, a besoin de cette imprégnation.

Le mercredi suivant au chapelet, je suis tournée vers le fond de l'église, et je remarque qu'il y a une statue de petit Praguois. Le sourire intérieur est de mise.

Le mercredi suivant je suis tournée vers le cœur, ce n'est pas la première fois mais autant j'avais été touchée par une statue de sainte Anne (la première fois que j'en vois dans une église) sur la droite, et par le Cœur même que je trouve très évocateur avec son Christ Pantocrator, style revisité, mais Pantocrator tout de même, autant cette fois-ci mon regard se porte à gauche sur la vierge. Je suis émerveillée, c'est la première fois que je la vois, c'est la vierge au petit Jésus de Prague.

Bon, c'est dit; nous sommes de connivence Lui et moi.

Quelle évocation !

Être vie jaillissante, à la source, l'enfant extérieur peut vieillir, souffrir, passer, l'enfant intérieur, lui, est intact, incorruptible. Ainsi est-il capable de tout regarder et de tout voir dans la vie en gardant son sourire aimant ineffable.


Enfant intérieur, petit Jésus de Prague, guerre, monstre, peur
Évocation PhotoGraphique recueillie le 13 février 2022 à Hottemme

L’Enfant que nous sommes de toute éternité


N’aie pas peur petit homme,

petit homme

n’aie pas peur;

tu es roi et la reine veille sur toi.

Enfant de vie jaillissante

tu regardes

sans effroi

l’effrayé qui sans va

de peur

de voir ce qu’il a perdu

ce qui l’a perdu

de peur de toi, vie jaillissante

qu’il n’a pas encore su

qu’il n’a pas encore pu naître.

N’aie pas peur Fils-Homme;

tes sens te grandissent, ils te donnent

à connaître

l’émerveillent que tu danses

sur ton front jeune et dans ta barbe blanche.

Petit Jésus de Prague,

enfant éternel

dans le manteau

de la mère qui protège

là-haut

je suis en toi

et toi en moi

et tout ce qui est à moi est à toi

et tout ce qui est à toi est à moi;

notre sourire même.


ET me voici

comme avant que le monde fût.

Ainsi des hommes, de tous les hommes,

je t’en prie.




©Anne Ginetti info@photoginetti.com
©Anne Ginetti info@photoginetti.com
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