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  • Jésus disait

    Hors série Pierre lui dit : "Puisque Tu te fais l’interprète des éléments et des événements du monde, dis-nous : Qu'est-ce que le péché du monde ?" L'Enseigneur dit : "Il n'y a pas de péché. C'est vous qui faites exister le péché lorsque vous agissez conformément aux habitudes de votre nature adultère; là est le péché." Évangile de Marie Au fond, là, est-ce qu'on ne serait pas capables de se sortir de cette crise mondiale..."en deux coups de cuillère à pot" !?! publie Jean Simon sur sa page d'un réseau dit social. Nous y voilà : « En deux coups de cuillère à pot » Simple, facile, rapide ! « Oui »… dans l’absolu. « Non » dans notre condition humaine. En effet, il ne s’agit plus de rejeter tous les torts sur autrui, d’accuser, de manifester, de se révolter, de se protéger, de se croire juste. Il s’agit de devenir capable de s’aimer tel que l’on est ; un fatras d’empêchements Habité d’EspritAmour. Et à partir de là, oeuvrer à soi-même pour la bonification de l’humanité, et cela, quoi qu’il en coûte à soi-même et seulement à soi-même. C’est l’extra-ordinaire « Don de Soi », le « sur la Terre comme au Ciel » qui ne se résout pas en multipliant les lois coercitives. Parler vrai, dénoncer, expliquer, orienter, initier à la Grâce : oui! Parler vide, culpabiliser, imposer, apeurer, manipuler, séquestrer la Connaissance : non! Et puis…quelle cuillère, ou plutôt quelles cuillères ? Quel pot ? En fait, un seul pot commun pour d'innombrables cuillères. Si nous restons bruts de chez brut de pot, nous stagnons avec, en outre, la possibilité de fabriquer ferme de l’enfer. Si nous nous laissons initier à la Grâce, être polis (de polir), une faille se crée, le sens apparait, et nous ouvrons la voie au paradis sur la terre. Heureux les affligés ! (les polis, les en-taillés, les labourés) Le brut ou les 7 péchés capitaux Ceux-ci sont autant de maladies et de malfaçons d’une vie privée de sagesse —Pour ceux qui sont devenus allergiques au terme « péché », je précise que ce mot est d’origine hébraïque et qu’il y signifie « manquer le but », c’est ainsi que j’utilise plutôt les termes « empêchement, déviance et déviation ».— En effet, « toute déviation est une perversion émotionnelle d’un instinct naturel qui ne trouve pas l’accomplissement qu’il souhaite. ». La grande cuillère à soupe est l’instinct de conservation. Or il arrive qu’un décalage s’opère entre ce que l’individu, dans son instinct d’auto-affirmation, croit être et ce qu’il est effectivement. Les sept péchés capitaux, notamment dans leur portée morbide d’atteinte à la santé corporelle de l’individu, sont le produit de ce « décalage » au cœur de l’instinct de conservation, donc de la vie. Et les découvertes de certains scientifiques actuels, notamment en neuroscience, en physique quantique ou en médecines parallèles, ne disent pas autre chose. Venons-en aux multiples cuillères, leur diversité est étonnante : à cocaïne, à absinthe, à consommé, à caviar, à orgeat, à dessert, à thé … À cocaïne, tel l’orgueil (ignorance déguisée) où la puissance imaginative dépasse la puissance réelle de l’individu en créant ainsi un mouvement non naturel d’instinct de conservation. Déviation perverse de l’instinct d’auto-affirmation, l’orgueil détache l’individu de la vie réelle et le rend malade. Heureux les simples d’esprit ! (les disponibles à l’Esprit Saint, à ce que l’on entend pas avec les oreilles, à ce que l’on ne voit pas avec les yeux) Le « Rescue » universel et gratuit. À absinthe, telle la colère qui justifie bien son étymologie grecque (kolé) « passion bilieuse ». Contrairement à la peur, la colère, cette émotion agressive, « voit rouge » : le sang afflue au visage, l’individu est prêt à la riposte. La santé en prend un coup car « l’homme se fait de la bile. », le corps tire la sonnette d'alarme. Heureux les doux ! La cuillère à consommé sert l’envie (> convoitise, jalousie), cette perversion de l’instinct de propriété lui-même prolongation de l’amour de sa petite personne et de l’instinct de conservation personnelle. Le dérèglement produit par l’envie concerne l’éthique du désir, c’est à dire de la vie même puisque « désir » et « pulsion de vie » (éros) sont la même chose. Posséder, possédé. Consommer, consommé. Heureux les affamés et assoiffés de justice ! (voilà la faim et la soif en vérité) Quand la soif de possession n’a plus de retenue, elle se met à utiliser la cuillère à caviar de l’avarice. Il s’ensuit que l’avare se coupe des autres, se retranche en lui, s’imposant parfois une certaine austérité à lui-même et l’imposant toujours drastiquement aux autres, austérité qui va à l’encontre des besoins vitaux. Manger moins que nécessaire, perdre le sommeil, s’enfermer dans l’obsession du vol ou de l’incendie… Heureux les miséricordieux ! (le miséricordieux, lui, est Plénitude.) La cuillère à orgeat de la luxure concerne la passion de la chair et son instinct de reproduction. Une fois de plus, une loi de vie est déviée de sa cible. Le pire, c’est que dans la luxure, le danger est double : pour soi et pour son(ses) partenaire(s). Le danger de cette recherche effrénée de plaisir conduit au complet enferment dans cette recherche (ce qui est déjà un empêchement considérable) qui ne sera alors plus faite que d’escalade puisque, par essence, elle ne peut jamais être satisfaite en matérialité. De là des pratiques contre-nature terriblement destructrices de l’intégrité des victimes ; inceste, viol, pédophilie, meurtre. C’est ainsi que la luxure représente une atteinte majeure à la sainteté de la vie : dans sa nature, dans sa continuité, dans son harmonie. Je tire ici un signal d’alarme car nous en sommes à une époque qui loue toutes les déviances et qui les instaure en normes par tous les moyens pour son…insatiable plaisir déviant. Le plaisir est un cadeau et la joie de la saine sexualité est un don du ciel nécessaire. Rien que le plaisir tout le temps tout de suite est une prison. Heureux les cœurs purs ! (Oui à la Grâce, c’est oui pour toujours sur le chemin épineux) La cuillère à dessert de la gourmandise paraît bénigne alors que nous avons là l’origine de toute une série de désordres de santé physique et donc psychique. Déviance provoquée par les plaisirs de la bouche (goula, en latin), la gourmandise représente un risque permanent pour la santé en raison de l’excès alimentaire : fatigue de l’organisme, risque d’obésité avec tous ses corollaires, et toutes sortes d’engorgements et blocages. Le corps ne peut plus répondre correctement à sa fonction initiale de « conducteur » de conscience, de véhicule d’apprentissage, d’ouvreur de Ciel sur la Terre, de Sel de la Terre. Le Livre des Proverbes conseille la sagesse alimentaire : « Ne sois pas parmi les buveurs de vin, (ni) parmi ceux qui se gorgent de viandes…Car les buveurs et les gourmands s’appauvrissent, et la somnolence fait partie des haillons. » (Prov.XXIII, 11-12). Par toutes les pratiques agro-industrielles et agro-alimentaires, les pays riches ne sont-ils pas tombés dans l’obsolescence programmée de tous les corps sur toute la planète ? Et beaucoup d'individus ont encore des pratiques alimentaires extrêmement mortifères. Heureux les artisans de Paix ! (Intérieure, la sobre ivresse n’a plus besoin de « sucreries » extérieures ou si peu.) De la somnolence à la paresse, « mère de tous les vices » dit-on, il n’y qu’une cuillère à thé. Cette grande accapareuse est le contraire de la méditation qui défend la vie dans sa sacralité. Elle est inaction, dégoût de vie. Le corps tombe en ruine, la santé s’effrite sous l’avalanche des maladies psychiques et somatiques. Les « progrès » technologiques portent en eux un revers de médaille dont il est indispensable d’être conscient afin de pouvoir l'éviter. Ce revers sape le tonus, l’élan et l’inspiration créatrice des hommes. Il les prive d’une de leurs nourritures primordiales ; les relations vivantes entre eux et avec la nature. Il les maintient dans le non-sens par le mensonge. Il fait dévier, il fait s’écarter, il fait se trahir l’homme à lui-même.Tous les peuples sont appelés à remaitriser la technologie en EspritAmour de toute urgence car les avancées dans les domaines de la connaissance du cerveau et des neurosciences permettent à certains personnages endurcis dans leurs cuillères métalliques, de provoquer, pour ce qu’ils estiment leur survie (voire leur immortalité que je qualifierais d’infantile.), peur, tristesse, lassitude et colère favorisant ainsi d’autres penchants nocifs qui « éteignent » littéralement la flamme humaine, la paresse se mue alors en paralyse. Heureux les persécutés pour la justice ! (Ceux qui voient, dénoncent et rejettent le non-sens, le mesonge.) Chaque vie humaine est unique et est un profond mystère. Nul n’est en mesure de juger qui que ce soit. Il n’en demeure pas moins que de par leur adhérence à la nature brute de leur nature, de terribles bourreaux existent et qu’ils en possèdent une grande puissance matérielle. Cependant, celle-ci n’a que peu, voire aucun, impact sur celui qui se donne. Qui se donne d’abord à la peine des deuils afin de devenir disponible à l’EspritAmour puis qui se donne corps et âme à sa vocation personnelle. Cette vocation, par Essence toujours inspirée, ne peut être que transformatrice et salvatrice. Autour de lui, tout peut s’effondrer, il est déjà ressuscité. Heureux êtes-vous quand on vous insultera, qu’on vous persécutera, et qu’on dira faussement contre vous toute sorte d’infamie à cause de moi. (Vivre en vérité révèle la vanité que d’aucuns ne peuvent supporter. Ils s'acharnent alors sur le…lanceur d'alerte.) Et tous ceux-là encore criant « liberté » qui, sans en être conscients, déroulent le tapis rouge à leur esclavage. Lien : L'art ancien de guérir - Docteur L.Schlosser - Éditions France-Empire

  • Dialogues avec l'Ange ≈ Évocations PhotoGraphiques

    page 368 - 2 On entend le grondement du front proche. Tout autour de vous, la destruction. En vous, l'éternel renouvellement, la purification, le don de soi, les noces. N'ayez pas peur ! Rudolf Steiner - Médecine géographique - St. Gallen, 16th November, 1917 https://rsarchive.org/GA/GA0178/19171116p01.html (…) Peu de temps avant de naître, nous sommes imprégnés par un autre être ; dans notre terminologie, nous l'appellerions un esprit Ahrimanique. Ceci est en nous tout comme notre propre âme est en nous. Ces êtres passent leur vie à utiliser les êtres humains pour pouvoir être dans la sphère où ils veulent être. (... ) Ainsi nous traversons la vie de telle manière que nous avons à la fois notre âme et un double de ce genre, qui est beaucoup plus intelligent, beaucoup plus intelligent que nous, qui est très intelligent, mais avec une intelligence méphistophélique, une intelligence Ahrimanique, et aussi une volonté Ahrimanique, une volonté très forte, une volonté qui est beaucoup plus semblable aux forces de la nature que notre volonté humaine, qui est régulée par la chaleur de l'âme (Gemüt). (... ) Et voilà quelque chose est révélé qu'à l'avenir il faut vraiment suivre si la race humaine ne veut pas connaître des entraves sans fin, des horreurs vraiment sans fin. Ce double dont j'ai parlé n'est ni plus ni moins que le créateur de toutes les maladies physiques qui émergent spontanément de l'intérieur ; et le connaître pleinement est une médecine organique, des maladies qui apparaissent spontanément à l'intérieur de l'être humain ne viennent pas par des blessures extérieures, pas par l'homme âme, ils viennent de cet être. Il est le créateur de toutes les maladies qui émergent spontanément de l'intérieur ; il est le créateur des maladies organiques. Et un de ses frère qui n'est pas composé Ahrimaniquement mais lucifériquement est le créateur de toutes les maladies neurasthéniques et névrosées, toutes les maladies qui ne sont pas vraiment des maladies mais seulement des maladies nerveuses, des maladies hystériques comme elles sont décrites Éd. Ainsi la médecine doit devenir spirituelle dans deux sens. (... ) Car certaines choses doivent arriver, des choses qui peuvent même être nocives dans une certaine direction, parce que l'être humain doit être exposé à ce qui est nuisible pour le surmonter et ainsi gagner de la force. L’Évocation PhotoGraphique recueillie le mercredi 13 février 2022 résonne avec "Le couronnement de Marie". Le logion 18 de l’Évangile de Thomas lui fait également écho : Les disciples demandaient à Jésus : Dis-nous quelle sera notre fin ? Là où est le commencement, là aussi sera la fin. Heureux celui qui se tiendra dans le commencement ; il connaîtra la fin et ne goûtera pas la mort. Le petit visage à gauche de l’image ressemble merveilleusement au petit Jésus de Prague. Non seulement la vierge de l’église de Heyd où a lieu le "petit chapelet spontané" chaque mercredi, elle celle de ce Jésus, mais ceci est particulièrement poignant vu la guerre actuelle qui sévit à l’Est et qui nous implique tous. En haut, le visage que j’ai fait ressortir a le même sourire, un sourire de plénitude intemporelle. À bien y regarder,… c'est le même visage, comme s’il y avait continuité entre l’un et l’autre. Continuité entre le terrestre, l’ici et maintenant, et le céleste, le divin de toute éternité. Deux plans en communion. Les deux visages sont couronnés ; l’un a une couronne royale typiquement représentative du pouvoir sur la terre et l’autre a une couronne de facture inconnue, comme immatérielle. Et cette “couronne”, une fois bien contrastée, m’a étonnée. Elle ressemble à un serpent, oui, un serpent. Un serpent dont la tête calme, au-dessus du visage de la “vierge” est tournée vers l’arrière, il scrute le fond bleu. Non seulement il n’est plus menaçant comme toujours représenté dans les illustrations de l’Apocalypse, mais il est protecteur et sublimateur de l’être accompli qu’il couronne. Cette couronne est d'une symbolique époustouflante, nous sommes loin des représentations de couronnes traditionnelles produites par l'intellect formaté. Car tel est le Royaume ! Les représentations du serpent écrasé sous les pieds de la femme sont des représentations émanant d’une vision duelle du monde ; le bien contre le mal, le vainqueur ÉCRASANT le vaincu. Le vainqueur c'est le gentil et le vaincu, le méchant. Le Royaume, les Noces, c’est l’union des contraires ; “Vous, soyez simples comme la colombe et attentifs comme le serpent.”, dit Jésus dans l’Évangile de Thomas. L’habit d'Ève (Marie - Mère de Dieu) est d’une multitude de nuances. On retrouve particulièrement un manteau d’un bleu céleste, un trait de robe rouge comme le sang humain, entouré de part et d’autre de jaunes ; la Vie. Vie dans laquelle baigne l'enfant. Enfant-Vie (= royal) car en relation intime et continue à son Ève-mère qui n'est autre que son éternel LUI-MÊME. Ainsi cet enfant-paix, tel l’harmonie incarnée, porte-t-il un regard à la fois lucide et doux, quoi qu’il voit, quoi qu’il advienne, un regard d’une pureté inouïe car sans jugement sur ses forces sauvages en miroir qu'il expérimente sur la Terre. Il connaît que ces forces sauvages qui provoquent, qui attaquent, qui brûlent et qui détruisent, œuvrent au néant à la mise en Lumière (en EspritAmour). Tous les petits "moi" humains sont le MOI de l'ÊTRE. Voilà notre place dans la création. Pas de paix raisonnable et fructueuse entre les hommes sans Paix Intérieure, celle que le NazaréenLumière a donné à ses disciples en disant : “ Je vous laisse la paix, je vous donne Ma Paix.” Il connaît l’être humain ; lorsque celui-ci perd son regard originel d'Enfant-Vie, il chute en dualité. En s’abîme-ant ainsi il se configure aux entités ténébreuses. Non seulement il ne se bonifie plus mais il se fait grand tort. Au mieux il se crispe, au pire il “cultive” la mort. Non seulement il goûte alors la mort mais tous les rapports humains en sont violemment perturbés. “ Connais-toi toi même et tu connaîtras l’univers et les dieux.” (Temple d’Apollon à Delphes)

  • Dialogues avec l'Ange ≈ Évocations PhotoGraphiques

    page 368 - 1 On entend le grondement du front proche. Tout autour de vous, la destruction. En vous, l'éternel renouvellement, la purification, le don de soi, les noces. N'ayez pas peur ! Contexte & Pour la petite histoire Depuis quelques semaines, chaque mercredi, je me rends à l’église de Heyd pour un "petit chapelet spontané". La couronne de romarin qui ornait la tête de la jeune-fille, future épousée, était appelée un chapelet (petit chapeau). Celui-ci, en couronne de roses sur les statues de la Vierge Marie, fut appelé un rosaire. Ressemblant à ces couronnes, les grains de prières méditatives enfilés en cercle furent appelés « chapelet » et « rosaire ». Nous sommes tous des petits grains reliés les uns aux autres et en LAC (Lumière Amour Conscience), nous déménageons les montagnes. Cet espace de dé-ménagement est biens sûr ouvert à tous. L'hiver a été exceptionnellement long en pluies diluviennes, tout a été détrempé. La boue qui entoure l’atelier et le manque de luminosité prolongé font de ce mercredi 13 février ensoleillé une journée à grand bol d'air et à promenade. En fin d'après-midi, les tâches terminées et après avoir décrotté Wolfi, je me rends avec lui dans le domaine de Hottemme qui se situe à un jet de pierre de l’atelier. Nous rencontrons une famille dont les éléments féminins, cela va de soi, sont en admiration devant le fier destrier, qui n'est en vérité pour l'instant qu'une accumulation de couches de poussières ambulante, mais l'amour est aveugle, c'est bien connu, et je ne fais absolument rien pour briser l'extase sincère des spectatrices. Nous avons déjà dépassés le groupe d'une trentaine de mètres quand j'entends un des éléments masculins qui, lui, développe plutôt sa science équine, cela va de soi, en informant ces dames de la race chevaline; c'est un Brabançon, dit-il très sincèrement. Je ne peux m'empêcher de sourire de cette mâle assurance qui sans doute a fait mouche tout en s'étant magistralement trompée. À part Wolfi, peut-être, qui pourrait se sentir vexé d'être ainsi assimilé à du très lourd, tout le monde s'en fiche, moi la première, toutes ces petites musiques humaines sont si touchantes. Arrivés dans le dernier tronçon de la ballade, je lève les yeux vers le ciel pour mieux respirer la lumière, et là, je vois un magnifique nuage. Je dis à mon compagnon de se tenir tranquille et je déclenche deux fois, sans plus. Quelle belle journée ! Un petit arrêt broutage sur le dessus le la mini colline,… un deuxième (l'herbe est toujours plus verte ailleurs), puis retour au bercail. Je fait monter les fichiers sur l'ordi et voilà ce qui sort après avoir enlever la brume. Si j'm'attendais ! Le petit visage, à gauche de l'image, ressemble à celui du petit Jésus de Prague. (Ma grand-mère et marraine m'en avait offert une minuscule médaille le jour de ma naissance. Allègrement mordillée pendant l'enfance, je l'ai portée tous les jours jusqu'à l'âge adulte. Un jour, je l'ai perdue, et à l'époque, j'en ai été très affectée.) À fur et à mesure de "l'extraction", les clairs s'éclaircissant, les foncés se fonçant et les couleurs s'en saturant et s'en "luminosant", voilà qu'apparait une couronne de fleurs autour de la tête (photo ci-dessus), laissant à son tour émerger une sorte de petit chapeau (ci-dessous), pfffff, c'est trop ! La couronne de romarin qui ornait la tête de la jeune-fille, future épousée, était appelée un chapelet (petit chapeau). Celui-ci, en couronne de roses sur les statues de la Vierge Marie, fut appelé un rosaire. Ressemblant à ces couronnes, les grains de prières méditatives enfilés en cercle furent appelés « chapelet » et « rosaire ». Pour "couronner" le tout, le 19, jour de mon anniversaire, j'assiste à une conférence sur une monnaie libre et pendant la pause, quelqu'un, tout à fait hors propos, vient à évoquer le petit Jésus de Prague. Bon, j'ai une certaine habitude mais tout de même… Synchronicités ? En partie seulement car cette approche, si elle peut mettre en place le contexte intuitif idéal à la juste "réception" d'une Évocation, elle ne s'applique pas à l'Évocation recueillie qui est, quant à elle, le cœur du processus, telle une écriture symbolique révélée. Il y a véritablement une union en esprit de plusieurs plans de conscience dans laquelle l'Amour-don-de-soi est l'aimant (ce qui attire irrésistiblement) par excellence. Cet état de présence sans empêchement, cette pure vibrance de disponibilité, j'en vois toute la splendeur et la perfection chez "Marie mère de Dieu", cette "immaculée" qui laisse concevoir par elle selon Tout Autre qu'elle. Son état de grâce particulier (mystère encore trop complexe pour nous aujourd'hui) ne transmet donc aucun empêchement personnel à l'enfant qu'elle porte. Le Tout Autre y est comme chez Lui, sans entraves, qu'elles soient corporelles, psychiques ou spirituelles. Elle est LE modèle de la mère. Inaccessible sans doute mais le plus important est qu'elle soit La référence car l'intériorité Esprit-Amour-Lumière de tout enfant, pour émerger, rayonner et se réaliser en humanité, a besoin de cette imprégnation. Le mercredi suivant au chapelet, je suis tournée vers le fond de l'église, et je remarque qu'il y a une statue de petit Praguois. Le sourire intérieur est de mise. Le mercredi suivant je suis tournée vers le cœur, ce n'est pas la première fois mais autant j'avais été touchée par une statue de sainte Anne (la première fois que j'en vois dans une église) sur la droite, et par le Cœur même que je trouve très évocateur avec son Christ Pantocrator, style revisité, mais Pantocrator tout de même, autant cette fois-ci mon regard se porte à gauche sur la vierge. Je suis émerveillée, c'est la première fois que je la vois, c'est la vierge au petit Jésus de Prague. Bon, c'est dit; nous sommes de connivence Lui et moi. Quelle évocation ! Être vie jaillissante, à la source, l'enfant extérieur peut vieillir, souffrir, passer, l'enfant intérieur, lui, est intact, incorruptible. Ainsi est-il capable de tout regarder et de tout voir dans la vie en gardant son sourire aimant ineffable. L’Enfant que nous sommes de toute éternité N’aie pas peur petit homme, petit homme n’aie pas peur; tu es roi et la reine veille sur toi. Enfant de vie jaillissante tu regardes sans effroi l’effrayé qui sans va de peur de voir ce qu’il a perdu ce qui l’a perdu de peur de toi, vie jaillissante qu’il n’a pas encore su qu’il n’a pas encore pu naître. N’aie pas peur Fils-Homme; tes sens te grandissent, ils te donnent à connaître l’émerveillent que tu danses sur ton front jeune et dans ta barbe blanche. Petit Jésus de Prague, enfant éternel dans le manteau de la mère qui protège là-haut je suis en toi et toi en moi et tout ce qui est à moi est à toi et tout ce qui est à toi est à moi; notre sourire même. ET me voici comme avant que le monde fût. Ainsi des hommes, de tous les hommes, je t’en prie.

  • En silence…

    Moult flocons légers plongent à la neige trois jaunes de grands Narcisses.

  • Jésus disait

    Logion 1 Celui qui se fera l'herméneute de ces paroles ne goûtera plus de mort. Trop souvent nous nous concentrons sur le Jésus historique. Et pour cause, le Nazaréen-Lumière est un homme hors du commun, il en jette, comme on dit aujourd'hui. Cependant, s'il fut un homme qui connaissait le danger que représente le vedettariat et tout le bruit qui l'accompagne, c'est bien lui. Non pas qu'il jugeât cet aspect de la vie, simplement il connaissait que l'on ne peut s'élever spirituellement en étant focalisé sur l'apparence, la matérialité, l'extérieur de la coupe. Occupés, remplis, ivres de choses et de faire des choses, nous ne nous identifions plus qu'à ce plan-là. Nous sommes dans le vain. Sa réticence pour les "miracles" s'explique par l’intention qu'il avait de faire advenir le Royaume en chacun par l'enseignement d'une pratique personnelle. Une démarche certes salvatrice mais qui ne dédouanait cependant pas l'individu d'une remise en question radicale passant par des phases plus ou moins perturbantes et douloureuses selon le disciple. Les émois suscités par ses miracles étaient à double tranchant. Il connaissait le risque d'être porté aux nues, vénéré, d'être pris pour un roi puissant qui allait sauver Israël comme par…miracle, et passer ainsi à côté du cœur de son message, louper la révélation en quelque sorte. Non, il souhaitait que ses interventions particulières soient reçues comme des signes de l'Invisible manifesté à travers lui afin que sa parole soit reconnue Inspirée, Révélée. Parole Divine* descendue des "Cieux" afin que l'homme puisse toucher du doigt le mystère de l'Incarnation et ainsi s'éveiller progressivement au dévoilement de Dieu* en lui-même. Sortir de cette ignorance provoque un retournement complet de la personne humaine. Son rapport au monde, tous règnes confondus, en est bouleversé. Transformée, c'est en conscience de ce qu'elle est de toute éternité que désormais elle pose des actes qui font sens, véhicule des pensées qui font sens, prononce des paroles qui font sens. "Être humain, c'est échouer à être une machine. Nous sommes des animaux ratés et des machines qui ne marchent pas. Nos échecs le prouvent. Ainsi compris, ils nous confirment chaque fois, même lorsqu'ils semblent nous écraser, combien nous sommes libres." Charles Pépin - Les vertus de l'échec En naissant "non fini"(voir le livre de Ch.Pépin) — "non fini" quelle merveille en soi — , le petit humain est un allié de choix pour le LAC (Lumière Amour Conscience) ici sur la Terre. Le rapport à la mort est sans doute, pour nous petites poussières d'étoiles, ce qui est de plus viscéral. Et bien ce rapport-là aussi est bouleversé. L'Incarnation nous révèle la Source éternelle dans notre finitude. Les vies humaines terrestres sont des phases d'apprentissage, de polissage des facultés invisibles qui nous tissent. Le but ultime d'une vie humaine est de vivre pour la Source et en Elle. Alors, le moment venu, totalement dépouillé de ses phénomènes passagers, libéré de la machinerie cosmique, l'homme-LAC n'est plus que LAC*. Les phénoménales morts-naissances-morts sont dépassées, transcendées. REPOS ! Le plaisir existe dans la matérialité, le physique. Le bonheur s'épanouit dans le sentimental, le psychique. La Joie, elle, est d'une toute autre nature. Joie. Hors temps et espace, JOIEinstant et JOIEéternité sont JOIE. Simplicité… enfantine ou l'infantile n'a plus sa place. Si chacun est libre de se donner ou pas à ce chemin, nous y sommes tous amoureusement conviés, espérés. La Source, Plénitude Inconditionnelle, est inconditionnellement éprise (aimantées) de ses eaux… Baptismales. Aimant des aimants. Cette photo qui a déboulé telle quelle sur ma pellicule Évoque avec précision l'Être Jésus, qui Il est, ce qu'Il est ; le Divin1 incarné, énoncé aussi "Dieu fait homme", ce que l'on traduit par "à la fois homme et Dieu", ou encore "le Dieu Vivant", le Vivant avec un grand V. I MÉDITATION - Se laisser imprégner de l'Évocation PhotoGraphique. II VISUALISATION - Une herbe, tel un épi. Une tête, deux bras et deux jambes tout en bas, le tout dans une verticalité élancée, accueillante. À la fois jaillie et porteuse d'une source lumineuse cachée, elle en est dessinée et parcourue de toute part. Légèrement inclinée vers la terre et toutes les petites herbes du champ en signe de participation active et d'appel, elle leur montre dans un mouvement arrondi du bras d'Où elle émane et par quelle voix (souffle); celle de l’Esprit sanctifiant. Voix dont elle témoigne être le trait d'union, la voie, entre le monde matérialisé et son plan spirituel. Voie qu'elle propose de suivre, de pratiquer chacun à son rythme et selon ses talents. À l'arrière-plan, un peu floue dans l'arrondi de son bras, quelques humains déjà sur le chemin ascendant. III CONFIDENCE qu'on fit danse - Quand j'ai "reçu" cette Évocation, quand elle s'est écrite sur la pellicule photosensible de mon appareil Hasselblad, j'étais en foi totale d'une réception que je savais advenir mais dont je n'avais aucune idée préconçue. Je lisais chaque jour un logion de Jésus ainsi que bien souvent une pensée de Thérèse de Lisieux. Mentalement je ne m'attendais à rien, "plénitudement" parlant cependant, j'étais imprégnée de belles et bonnes paroles, je les vivais, j'étais elles. Dans mes notes, j'ai sûrement du écrire quelles étaient celles que j'avais lues ce jour-là. La correspondance avec la PhotoGraphie est certainement évidente. S'il plaît à Dieu, je les retrouverai un jour et je les ajouterai à cette confidence. * Divin, Dieu : pour privilégier la clarté j'utilise un terme sans équivoque même si aujourd'hui il est souvent décrié. L’indicible ne pouvant s'écrire en mots, ceux-ci sont un pis-aller. La Source est une image qui me semble proche de l'idée de Dieu. Dans les évangiles canoniques, Jésus l'appelle souvent "Père", ainsi qu'une fois dans l'évangile de Thomas où il ne fait allusion à Dieu que dans l'expression "Royaume de Dieu". Pour ma part, je recours aussi à des nouvelles constructions telles que : EspritAmour en un mot, Amour-Intelligence-Créatrice, LAC (Lumière Amour Conscience), Plénitude Inconditionnelle… Tout cela restant très loin de Sa Réalité, bien entendu. ✨ 💌 ✨ Un logion non publié vous interpelle ? Suggérez-le moi à l'aide de ce formulaire ou par mail info@photoginetti.com Une Évocation PhotoGraphique lui fera écho. Après leurs accordailles, je publierai les bans dans un nouveau post.

  • Témoignage PhotoGraphique

    Ce n'est tellement pas ça et pourtant… Petit livret édité en juin 2019 - Éditions nousSoyance - ISBN : 978-2-9602420-0-3 Le carnet à spirale A5 comporte 35 pages illustrées de 16 photographies couleur. Il est disponible sur simple demande avec ce formulaire. (7,00€ + frais de port selon le pays) Élaboré à partir d'un carnet d'exposition reprenant le titre des œuvres exposées ainsi que leur numérotation et des textes ou poésies les accompagnant, ce fascicule ne contient pas l'entièreté des Évocations PhotoGraphiques présentées sur le lieu d'exposition. Avant - propos Les photographies exposées et le carnet sont Témoignages. Celui-ci expose des faits vécus par une personne ainsi que ses propres réflexions. Les yeux et l'intellect sont ici au service non pas tant d'une émotion que d'une provocation douce et personnelle. Une impulsion bienveillante à susciter le désir d'éprouver de nouveau ce que nous sommes de toute éternité. Par cette dilatation solaire au cœur même de nos cellules, nos petites perles d'âme, découvrir en vérité qui nous ne sommes pas, nous permettant ainsi d'être mieux mis au monde à chaque instant. Ces échos instantanés à la fois souples et précis sont comme les berges d'un fleuve guidant ses eaux tout en les laissant à leur libre cours. Les textes ne sont pas de savantes explications, ils amènent simplement à entendre ce que les tableaux évoquent* car ces supports esthétiques sont de écritures que l'on ne peut pour le moins approcher sans en connaître l'alphabet. *Évoquer (Larousse) : du latin "evocare" appeler à soi. Synonymes : rappeler, remémorer, réveiller, revivre, et aussi représenter, suggérer, faire naître chez quelqu'un la représentation mentale de quelque chose jusque là inconnu (oublié).

  • En silence…

    Trois lignes, Haïku! Comme l'herbe dans son drap blanc sur une plage.

  • Dialogues avec l'Ange ≈ Évocation PhotoGraphique

    page 225 - 1/3 — Sont insolites le temps, l'endroit, l'occasion. Je suis descendu quand même car mon service est : aider. As-tu encore des doutes ? Des points qui ne sont pas clairs ? L. Oh non… mais je vois ma tâche très grande. — Cela n'est pas un manque de clarté, mais lumière trop forte. Les yeux ne voient pas s'il n'y a pas de lumière. Ils ne voient pas non plus si son intensité est inhabituelle. Tu as reçu trois étincelles aujourd'hui. — Le sens-tu ? L. Pas encore. — Quels sont les trois plus grands manques ? Lili répond avec une rapidité étonnante ; de toute évidence, elle s'était énuméré mille fois tous les défauts qu'elle pensait avoir : L. Manque de foi, de travail, de don de soi. — Il n'y a pas manque de travail mais manque d'action. Du travail tu en as mais tu ne t'y mets pas. … page 225 - 1/3 Contexte Juste avant un séjour en France, j'avais lu avec délectation, sorte de communion chaude et cellulaire, un livre de Rudolph Steiner dans lequel il parle, entre-autres, du solstice d'été et de possibles manifestations suprasensibles en cette période le l'année sous forme d'une colombe précédent celle de l'Archange Michaël au regard bienveillant penché vers la Terre et les hommes. Les dessins abstraits de Steiner qui illustrent son propos, sont très différents des Évocations ci-dessus. Ses intuitions sont justes, peut-être le mental y est-il encore trop dirigeant ? Ici, c'est comme si le principe de l'idée qui m’imprégnait sans me "mettre martel en tête", émanait de, avec et par une Intelligence Créatrice qui tout en me dépassant, me communie en sa nature même afin de me communiquer en vérité. Ce n'est surtout pas le côté prodige qui doit nous interpeller, mais le fait que, oui, d'autres plans existent, et qu'il y a urgence, pour l'avenir de l'humanité, de nous "disponibiliser" à ces plans. Le transhumanisme froid fait pâle figure devant ce plan tellement plus subtil qui nous appelle. Pour la petite histoire Je lisais tranquillement un livre dans une chambre du troisième étage lorsque Bénédicte a frappé à la porte pour me demander d'aller cueillir des groseilles dans le potager. En sortant par la porte du hall de la cuisine, j'ai vu une turbulence qui se constituait à grande vitesse. Je suis remontée quatre à quatre chercher mon appareil sans m'inquiéter que peut-être il serait trop tard ; dans l'Ouvert, ce genre de comportement n'a pas de sens. Une fois redescendue, j'étais au bon endroit au bon moment. J'ai ensuite capté quelques instantanés que je vous partage avec le souhait qu'ils vous étonneront, vous interpelleront, vous réconforteront ou vous conforteront dans vos intuitions lumineuses. Des instantanés qui nous dévoilent nos aptitudes, si et seulement si… ✨ 🕊 ✨ Un extrait non publié de Dialogues avec l'Ange vous interpelle ? Suggérez-le moi par l'onglet contact du site ou directement par mail info@photoginetti.com Une Évocation PhotoGraphique lui fera écho. Après leurs accordailles, je publierai les bans dans un nouveau post.

  • Jésus disait :

    Logion 2 Que celui qui cherche, soit toujours en quête jusqu'à ce qu'il trouve, et quand il aura trouvé, il sera dans le trouble, ayant été troublé, il s'émerveillera, il règnera sur le Tout. La Quête. Voilà qui coule de source après avoir lu la page d'introduction Les petits livrets de l'Esprit. Pour nous, humains, il s'agit d'une bifurcation, d'un retournement, car la quête est une recherche qui se situe sur un plan autre que nos aspirations matérielles. Nos manques tout à coup passent en mode "alerte". Au lieu de nous contenter comme d'hab d'une emplâtre sur une jambe de bois, nous allons, peut-être, guérir et/ou grandir d'autant mieux que notre ouverture à cette alerte extra-ordinaire sera proportionnelle. L'Union, les Communions (en union avec le Divin* de tout le vivant, union mystique), sont bouleversantes. Apparaissent des concordances particulières que certains appellent des correspondances, je préfère alors le terme "accordances", mais le mot n'existe pas sauf dans mes poésies où il peut vivre à son aise et où il aime alors à s'écrire "accor'danse". L'Union donc, c'est le Ciel et la Terre qui vivent leurs noces. L'état où mâles et femelles deviennent du masculin et du féminin cosmiques en un unique Esprit Créateur. C'est "La Volonté comme au Ciel sur la Terre". Ce que j'appelle "Vol'Bonté". Cette raliance, encore un mot qui n'existe pas, alors, tant qu'à faire, écrivons re-Alliance ou r'Alliance. Cette re-Alliance à l'Invisible qui se manifeste de différentes manières, à des degrés divers selon notre capacité, nous trouble tant et tant que c'est Merveille des merveilles. C'est cela pour moi la Nouvelle Alliance, nouvelle et éternelle, qui nous met de mieux en mieux au monde. Quant à régner sur le Tout, voilà bien ce que le NazaréenLumière a manifesté, ce dont il a témoigné. Quand l'être humain en Plénitude, après un long périple de simplification et d'unification de lui-même, ne fait plus qu'un avec la volonté Divine*, il Vol'Bonte, il règne, oui, il règne comme le Christ en son temps. Voilà l'avenir de l'homme-humanité en vérité. Christ pantocrator. Voici l'Homme. Et cet Homme savoure son Origine, lieu du Non-Retour Joyeux. Dans une petit bois, je m'étais dirigée vers une source d'eau ferrugineuse, je la connaissais depuis l'enfance pour avoir été obligée de boire son eau afin de soigner une anémie sévère. Je m'étais accroupie puis j'avais plongé profondément les poings dans l'eau glacée et je les avais ouverts et refermés plusieurs fois tout en effectuant des mouvements de rotation le long de la paroi — à l'origine le tronc d'un arbre creux —. Une fois debout, j'avais posé les mains sur le visage. En respirant intensément cette fraîcheur à l'odeur si particulière, j'avais invoqué le Grand Esprit afin de pouvoir rencontrer l'homme de ma vie. I MÉDITATION - Se laisser imprégner de l'Évocation PhotoGraphique II VISUALISATION - D'un noir profond et cependant détaillé, car il s'y passe des choses, à un jaune clair passant par un orange sanguin puis rendu flamboyant par les remous de la source, c'est au cœur de ce "bloc" photo carré que jaillit le mouvement, la transparence, les vibrations les plus visibles à nos yeux terrestres. Dans la partie droite du cercle, un profil humain vibratoirement rayonnant, couronné. De sa bouche, pile au centre (j'ai fait le test avec un compas.), sort une coulée, un flot alliant à la fois la vibrance de la source à l'aspect du trait du profil. En écrivant ces quelques phrases en ce 7 mars 2021, surgit tout à coup le souvenir d'un autre profil, identique à celui-ci et manifesté le 12 avril 2009, jour de Pâques. CONFIDENCE qu'on fit danse - Que se passe-t-il en ce jour particulier, jour de source ? Tout d'abord un état de profonde communion avec la nature qui, par là, reconnait derrière toutes les apparences, une Intelligence Créatrice, un Grand Esprit. Cette disposition d'humilité en regard de l'insondable engendre chez moi une confiance sereine. Ni mièvre, ni dogmatique, je dirais qu'elle est simplement naturelle. Il est clair que le climat familial empreint de… sincérité, de bienveillance, d'éveil à la nature et à la transcendance — je né dans une famille chrétienne — ont été des bases solides. C'est donc en "toute bonne foi" que je loue et invoque en présentant une demande qui vient d'un besoin humain, certes légitime, mais qui s'arrête à demander finalement… une pilule. Cette pilule je vais la recevoir aussi sec. Elle ne correspondra en rien à ce que mes appétits espéraient. Certainement, le vraie demande était, elle, enfouie encore inconsciente, camouflée dans une attente extérieure sincère mais puérile. Le Grand-Esprit connaissant toute réponse avant les formulations humaines, s'épanche volontiers dans le disponible à ce qui n'est pas attendu. Le besoin humain, le manque, quel qu'il soit, est à l'image de La Soif de l'Originel EspritAmour. La pulsation éternelle du LAC* dans le néant produit un parcours multi-ancestral, puis notre parcours personnel qui façonne notre aptitude à effectuer le possible réajustement de notre quête, et à accueillir les circonstances qui nous le permettent en les reconnaissants comme telles. * Divin, Dieu : pour privilégier la clarté j'utilise un terme sans équivoque même si aujourd'hui il est souvent décrié. L’indicible ne pouvant s'écrire en mots, ceux-ci sont un pis-aller. La Source est une image qui me semble proche de l'idée de Dieu. Dans les évangiles canoniques, Jésus l'appelle souvent "Père", ainsi qu'une fois dans l'évangile de Thomas où il ne fait allusion à Dieu que dans l'expression "Royaume de Dieu". Pour ma part, je recours aussi à des nouvelles constructions telles que : EspritAmour en un mot, Amour-Intelligence-Créatrice, LAC (Lumière Amour Conscience), Plénitude Inconditionnelle… Tout cela restant très loin de Sa Réalité, bien entendu. ✨ 💌 ✨ Un logion non publié vous interpelle ? Suggérez-le moi à l'aide de ce formulaire ou par mail info@photoginetti.com Une Évocation PhotoGraphique lui fera écho. Après leurs accordailles, je publierai les bans dans un nouveau post.

  • En silence…

    Un Trait dort au bois. L'autre, foulant la neige, trottine vers moi.

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