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  • Photo du rédacteur©Anne Ginetti

Jésus disait

Hors série Pierre lui dit : "Puisque Tu te fais l’interprète

des éléments et des événements du monde, dis-nous :

Qu'est-ce que le péché du monde ?"

L'Enseigneur dit :

"Il n'y a pas de péché.

C'est vous qui faites exister le péché

lorsque vous agissez conformément aux habitudes de votre nature adultère;

là est le péché."

Évangile de Marie


Au fond, là, est-ce qu'on ne serait pas capables de se sortir de cette crise mondiale..."en deux coups de cuillère à pot" !?! publie Jean Simon sur sa page d'un réseau dit social.


Nous y voilà : « En deux coups de cuillère à pot »

Simple, facile, rapide ! « Oui »… dans l’absolu. « Non » dans notre condition humaine. En effet, il ne s’agit plus de rejeter tous les torts sur autrui, d’accuser, de manifester, de se révolter, de se protéger, de se croire juste. Il s’agit de devenir capable de s’aimer tel que l’on est ; un fatras d’empêchements Habité d’EspritAmour. Et à partir de là, oeuvrer à soi-même pour la bonification de l’humanité, et cela, quoi qu’il en coûte à soi-même et seulement à soi-même. C’est l’extra-ordinaire « Don de Soi », le « sur la Terre comme au Ciel » qui ne se résout pas en multipliant les lois coercitives. Parler vrai, dénoncer, expliquer, orienter, initier à la Grâce : oui! Parler vide, culpabiliser, imposer, apeurer, manipuler, séquestrer la Connaissance : non! Et puis…quelle cuillère, ou plutôt quelles cuillères ? Quel pot ? En fait, un seul pot commun pour d'innombrables cuillères. Si nous restons bruts de chez brut de pot, nous stagnons avec, en outre, la possibilité de fabriquer ferme de l’enfer. Si nous nous laissons initier à la Grâce, être polis (de polir), une faille se crée, le sens apparait, et nous ouvrons la voie au paradis sur la terre. Heureux les affligés ! (les polis, les en-taillés, les labourés) Le brut ou les 7 péchés capitaux Ceux-ci sont autant de maladies et de malfaçons d’une vie privée de sagesse —Pour ceux qui sont devenus allergiques au terme « péché », je précise que ce mot est d’origine hébraïque et qu’il y signifie « manquer le but », c’est ainsi que j’utilise plutôt les termes « empêchement, déviance et déviation ».— En effet, « toute déviation est une perversion émotionnelle d’un instinct naturel qui ne trouve pas l’accomplissement qu’il souhaite. ». La grande cuillère à soupe est l’instinct de conservation. Or il arrive qu’un décalage s’opère entre ce que l’individu, dans son instinct d’auto-affirmation, croit être et ce qu’il est effectivement. Les sept péchés capitaux, notamment dans leur portée morbide d’atteinte à la santé corporelle de l’individu, sont le produit de ce « décalage » au cœur de l’instinct de conservation, donc de la vie. Et les découvertes de certains scientifiques actuels, notamment en neuroscience, en physique quantique ou en médecines parallèles, ne disent pas autre chose. Venons-en aux multiples cuillères, leur diversité est étonnante : à cocaïne, à absinthe, à consommé, à caviar, à orgeat, à dessert, à thé … À cocaïne, tel l’orgueil (ignorance déguisée) où la puissance imaginative dépasse la puissance réelle de l’individu en créant ainsi un mouvement non naturel d’instinct de conservation. Déviation perverse de l’instinct d’auto-affirmation, l’orgueil détache l’individu de la vie réelle et le rend malade. Heureux les simples d’esprit ! (les disponibles à l’Esprit Saint, à ce que l’on entend pas avec les oreilles, à ce que l’on ne voit pas avec les yeux) Le « Rescue » universel et gratuit. À absinthe, telle la colère qui justifie bien son étymologie grecque (kolé) « passion bilieuse ». Contrairement à la peur, la colère, cette émotion agressive, « voit rouge » : le sang afflue au visage, l’individu est prêt à la riposte. La santé en prend un coup car « l’homme se fait de la bile. », le corps tire la sonnette d'alarme. Heureux les doux ! La cuillère à consommé sert l’envie (> convoitise, jalousie), cette perversion de l’instinct de propriété lui-même prolongation de l’amour de sa petite personne et de l’instinct de conservation personnelle. Le dérèglement produit par l’envie concerne l’éthique du désir, c’est à dire de la vie même puisque « désir » et « pulsion de vie » (éros) sont la même chose. Posséder, possédé. Consommer, consommé. Heureux les affamés et assoiffés de justice ! (voilà la faim et la soif en vérité) Quand la soif de possession n’a plus de retenue, elle se met à utiliser la cuillère à caviar de l’avarice. Il s’ensuit que l’avare se coupe des autres, se retranche en lui, s’imposant parfois une certaine austérité à lui-même et l’imposant toujours drastiquement aux autres, austérité qui va à l’encontre des besoins vitaux. Manger moins que nécessaire, perdre le sommeil, s’enfermer dans l’obsession du vol ou de l’incendie… Heureux les miséricordieux ! (le miséricordieux, lui, est Plénitude.) La cuillère à orgeat de la luxure concerne la passion de la chair et son instinct de reproduction. Une fois de plus, une loi de vie est déviée de sa cible. Le pire, c’est que dans la luxure, le danger est double : pour soi et pour son(ses) partenaire(s). Le danger de cette recherche effrénée de plaisir conduit au complet enferment dans cette recherche (ce qui est déjà un empêchement considérable) qui ne sera alors plus faite que d’escalade puisque, par essence, elle ne peut jamais être satisfaite en matérialité. De là des pratiques contre-nature terriblement destructrices de l’intégrité des victimes ; inceste, viol, pédophilie, meurtre. C’est ainsi que la luxure représente une atteinte majeure à la sainteté de la vie : dans sa nature, dans sa continuité, dans son harmonie. Je tire ici un signal d’alarme car nous en sommes à une époque qui loue toutes les déviances et qui les instaure en normes par tous les moyens pour son…insatiable plaisir déviant. Le plaisir est un cadeau et la joie de la saine sexualité est un don du ciel nécessaire. Rien que le plaisir tout le temps tout de suite est une prison. Heureux les cœurs purs ! (Oui à la Grâce, c’est oui pour toujours sur le chemin épineux) La cuillère à dessert de la gourmandise paraît bénigne alors que nous avons là l’origine de toute une série de désordres de santé physique et donc psychique. Déviance provoquée par les plaisirs de la bouche (goula, en latin), la gourmandise représente un risque permanent pour la santé en raison de l’excès alimentaire : fatigue de l’organisme, risque d’obésité avec tous ses corollaires, et toutes sortes d’engorgements et blocages. Le corps ne peut plus répondre correctement à sa fonction initiale de « conducteur » de conscience, de véhicule d’apprentissage, d’ouvreur de Ciel sur la Terre, de Sel de la Terre. Le Livre des Proverbes conseille la sagesse alimentaire : « Ne sois pas parmi les buveurs de vin, (ni) parmi ceux qui se gorgent de viandes…Car les buveurs et les gourmands s’appauvrissent, et la somnolence fait partie des haillons. » (Prov.XXIII, 11-12). Par toutes les pratiques agro-industrielles et agro-alimentaires, les pays riches ne sont-ils pas tombés dans l’obsolescence programmée de tous les corps sur toute la planète ? Et beaucoup d'individus ont encore des pratiques alimentaires extrêmement mortifères. Heureux les artisans de Paix ! (Intérieure, la sobre ivresse n’a plus besoin de « sucreries » extérieures ou si peu.) De la somnolence à la paresse, « mère de tous les vices » dit-on, il n’y qu’une cuillère à thé. Cette grande accapareuse est le contraire de la méditation qui défend la vie dans sa sacralité. Elle est inaction, dégoût de vie. Le corps tombe en ruine, la santé s’effrite sous l’avalanche des maladies psychiques et somatiques. Les « progrès » technologiques portent en eux un revers de médaille dont il est indispensable d’être conscient afin de pouvoir l'éviter. Ce revers sape le tonus, l’élan et l’inspiration créatrice des hommes. Il les prive d’une de leurs nourritures primordiales ; les relations vivantes entre eux et avec la nature. Il les maintient dans le non-sens par le mensonge. Il fait dévier, il fait s’écarter, il fait se trahir l’homme à lui-même.Tous les peuples sont appelés à remaitriser la technologie en EspritAmour de toute urgence car les avancées dans les domaines de la connaissance du cerveau et des neurosciences permettent à certains personnages endurcis dans leurs cuillères métalliques, de provoquer, pour ce qu’ils estiment leur survie (voire leur immortalité que je qualifierais d’infantile.), peur, tristesse, lassitude et colère favorisant ainsi d’autres penchants nocifs qui « éteignent » littéralement la flamme humaine, la paresse se mue alors en paralyse. Heureux les persécutés pour la justice ! (Ceux qui voient, dénoncent et rejettent le non-sens, le mesonge.) Chaque vie humaine est unique et est un profond mystère. Nul n’est en mesure de juger qui que ce soit. Il n’en demeure pas moins que de par leur adhérence à la nature brute de leur nature, de terribles bourreaux existent et qu’ils en possèdent une grande puissance matérielle. Cependant, celle-ci n’a que peu, voire aucun, impact sur celui qui se donne. Qui se donne d’abord à la peine des deuils afin de devenir disponible à l’EspritAmour puis qui se donne corps et âme à sa vocation personnelle. Cette vocation, par Essence toujours inspirée, ne peut être que transformatrice et salvatrice. Autour de lui, tout peut s’effondrer, il est déjà ressuscité. Heureux êtes-vous quand on vous insultera, qu’on vous persécutera, et qu’on dira faussement contre vous toute sorte d’infamie à cause de moi. (Vivre en vérité révèle la vanité que d’aucuns ne peuvent supporter. Ils s'acharnent alors sur le…lanceur d'alerte.)


Et tous ceux-là encore criant « liberté » qui, sans en être conscients, déroulent le tapis rouge à leur esclavage.




Lien : L'art ancien de guérir - Docteur L.Schlosser - Éditions France-Empire







©Anne Ginetti info@photoginetti.com
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